Complémentaires pour une meilleure santé

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Imaginons, par exemple, le schéma suivant qui représente une fonction complexe en bon état de marche, dans le corps. On pourrait dire par exemple que :

  • le cylindre représente une veine
  • les deux lignes qui se croisent représentent un système qui permet à la veine de rester ouverte
  • le « haricot » à droite représente un organe ou une partie d’organe sur lequel ce système s’appuie

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que les schémas qui suivent ainsi que leurs commentaires, sont juste là pour illustrer mes propos de l’article précédent. Ils ne sont basés sur aucune étude scientifique, et n’ont pas la prétention de représenter un quelconque système réel dans le corps. Ils sont simplement le fruit d’une réflexion que je soumets à votre réflexion.

Essayez de repenser à un moment où vous avez ressenti un stress (tension, peur, colère, frustration…). Quelle a été votre réaction physique instinctive ?
Sous stress, on met tous en place un mécanisme de défense naturel, sous forme de réflexe, qui va être de se contracter, ou de contracter une partie de son corps : muscles tendus, poings serrés, ventre noué, mâchoire crispée…

Maintenant, quand le stress est évacué, en général la contraction disparait, on se relâche. Suivant le temps qu’il faut pour évacuer ce stress, la contraction peut mettre plus ou moins de temps à disparaitre.

Mais que se passe-t-il si la situation stressante ne disparait pas ? Ou si d’autres stress se rajoutent par dessus ? Ou si le stress est dû a des tensions ou des blocages inconscients, qu’on ne peut donc pas consciemment relâcher ? La contraction a de fortes chances de rester, voir même de s’amplifier.

De plus, si la contraction peut être sur un muscle, elle peut très bien aussi se reporter (de façon bien inconsciente) sur des organes, d’autres muscles plus profonds ou encore d’autres parties du corps, dont on n’a pas forcément conscience simplement de leur existence.

Imaginons alors que, dû a un stress ou une accumulation de stress, notre « haricot » se contracte.
Si on suit l’exemple de notre système, les barres vont se rapprocher et le cylindre (la veine) va se contracter aussi, entrainant ainsi des perturbations dans la circulation. Pour simplifier le raisonnement, on va considérer que le système entre le « haricot » et le cylindre est direct et suffisamment rigide. S’il n’est pas direct, le raisonnement reste le même, en revanche le résultat sera probablement plus long à venir et n’aura pas forcément le même impact.

Si on suit le raisonnement de l’article précédent, on peut dire de façon schématique que :

  • la médecine occidentale va plutôt se concentrer sur le cylindre pour lui faire retrouver sa forme initiale ou faire en sorte que le liquide qui coule dans le cylindre soit plus fluide pour faciliter la circulation. Mais fluidifier le liquide peut avoir d’autres effets secondaires qui engendrent d’autres problèmes ailleurs qu’il faudra traiter par la suite.
  • la médecine chinoise va voir que l’affaissement du cylindre est dû à la contraction du haricot. Elle va donc s’atteler à redonner de la souplesse au haricot, en prenant en compte les autres éléments du corps liés au haricot, les liens qui existent entre eux, et en regardant comment faire pour que tous ces éléments permettent au haricot à retrouver sa souplesse et sa forme initiale.
  • l’approche thérapeutique accès sur l’aspect psychologique va s’atteler à aider la personne à se défaire de ce stress, à éliminer ces tensions, croyances, charges, peurs, colères, frustrations… à l’origine de la crispation et de la contraction.

Le schéma met aussi en évidence que, plus on s’éloigne du traitement direct du symptôme, plus il y a d’éléments qui interagissent, et par conséquent, plus le temps peut être long avant d’avoir un résultat visible.

 

Complémentaires pour une meilleure santé physique, mentale et émotionnellecomplémentaire santé

On voit bien là que finalement ces trois types d’approches ne sont absolument pas opposées, mais plutôt complémentaire, avec des rôles et des domaines d’impact différents. Et il pourrait sembler, assez logiquement que plus on utilise les trois ensemble, plus les chances sont élevées d’avoir un vrai résultat rapide et durable.

Avec ce schéma on peut voir aussi des limites dans chaque approche :

  • Si la médecine occidentale veut absolument remettre le diamètre de la veine en état, alors que les « pinces du haricot » le compressent toujours, elle va rencontrer beaucoup plus de difficultés, et va devoir forcer, quitte à mettre des substituts mécanique pour la maintenir ouverte, avec une forte probabilité de contraindre tout le système derrière. Ce qui peut aussi engendrer d’autres problèmes par la suite.
  • Si la médecine chinoise s’évertue à assouplir le « haricot » alors que le stress qui le contracte est trop fort, le rééquilibrage ne sera pas forcément suffisant, et il risque de ne pas tenir sur la durée. De plus, si la veine est en trop mauvais état, rééquilibrer ne sera pas forcément suffisant, Il faudra probablement aussi intervenir directement sur la veine.
  • L’approche psychologique aura beau libérer toutes les tensions émotionnelles et tous les stress possibles, si par exemple la situation durait depuis trop longtemps, tout le système peut être ankylosé et bloqué. Et même si la force qui contractait a disparu, le système pourra avoir besoin d’aide pour retrouver sa forme initiale.

Nous avons parlé ici de 3 types d’approches. Il en existe bien d’autre évidemment. L’idée était de montrer que chaque type d’approche a ses spécificités et son utilité. Et je pense que, si le but de toutes ces approches est réellement d’aider les personnes à améliorer leur santé physique et psychologique, nous aurions tout à gagner à les intégrer pour en faire un système complet, plutôt que de les opposer stérilement.

Et vous, qu’en pensez-vous ?