Réalité ou illusion 5/6

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Si on « savait » qu’en fait notre réalité est réelle, notre matérialité tout autant et que toute cette histoire de rêve ou de réalité illusoire n’est qu’une croyance, une illusion, qu’est-ce qui changerait dans notre vie ?

En fait, pas grand-chose pour l’énorme majorité de l’humanité, car pour la plupart des gens c’est comme ça qu’ils voient le monde et leur vie.
Ca prouverait juste le fait que toutes ces histoires de religion, de spiritualité et de tout ce qui n’est pas matériellement et physiquement palpable, mesurable et vérifiable, n’existe pas et n’est que du charlatanisme inventé par des frustrés de l’existence qui essaient de trouver un échappatoire à une vie qui ne leur plait pas en cherchant un mieux ailleurs.
Si c’est ça on aurait juste à faire, comme on fait déjà… On aurait juste à vivre du mieux qu’on peut le temps qu’on a sur terre et accepter que ce passage sur terre ne soit qu’une création temporaire de la nature avec une vie et une conscience temporaire qui arrive avec l’apparition d’un cerveau et qui disparait quand celui-ci meurt.

Logiquement, ça devrait donc nous forcer à une certaine humilité car dans ce cas notre vie n’est… juste rien en fait… rien d’autre qu’une apparition temporaire qui disparaitra à un moment donné. Notre vie n’est donc rien de plus qu’un flash qui apparait et disparait, à l’échelle de l’univers, sans trop connaitre la raison ni sans réel but supérieur, dans son histoire, à l’univers.
Une anomalie, peut-être ?
Notre seul but sur terre serait de propager l’espèce juste pour le principe de la propager (de la survie juste pour la survie, sans raison particulière. Un genre d’automatisme auto-incrémental) et de pouvoir développer notre existence matérielle, physique, relationnelle et émotionnelle pour que le peu de temps qu’on ait sur terre soit le plus agréable possible. Tout ce qui touche à une recherche spirituelle ne serait qu’une tentative futile et même déresponsabilisante de fuir la réalité, donc une perte de temps.

Mais dans ce cas c’est aussi peut-être justement la raison qui fait qu’on a si peur de la mort : notre vie s’arrêtant à notre matérialité à laquelle on s’identifie et on s’accroche de toutes nos forces, imaginer qu’un jour on n’existera plus, on disparaitra, se rapproche de l’insupportable.

Ca fait peur.
rêve, réalité, illusion
Notre vie n’est alors qu’une sorte de château de sable : une plage sur laquelle il n’y a rien, un château de sable construit pour une durée éphémère avec une utilité tout aussi éphémère et quand la mer l’emporte, il disparait sans laisser aucune trace à part le souvenir de celui-ci pour les autres châteaux qui restent encore et qui vont aussi finir par se faire balayer par la mer.

C’est peut-être aussi une des raisons qui fait qu’on essaie autant que possible de reculer l’éventualité de la mort et qu’on s’ancre de plus en plus dans le matérialisme. Peut-être est-ce une manière de donner, malgré tout, un sens à notre existence éphémère ? Car si le spirituel, « l’au-delà » n’existe pas, quel est le sens de notre passage sur terre ? A quoi se raccrocher pour lui trouver une utilité à part à ce qu’on connait le mieux, ce qu’on expérimente quotidiennement et auquel on s’identifie : le matériel.
Le sens de notre vie serait dans la matérialité ?
Comment pourrait-on le savoir ?

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