Pour accéder à la cinquième partie de la vidéo, cliquez ici
Si maintenant on « savait » que ce qu’on appelle « réalité » n’est en fait qu’une perception illusoire d’une conscience supérieure « endormie » qui s’est identifiée temporairement à une réalité artificielle qu’elle s’est créée (comme dans un rêve), qu’est-ce qui changerait dans notre vie ?
Une des grandes sources de discordes (et donc de souffrances) que nous pouvons expérimenter dans notre vie est pour une grande part, si ce n’est la totalité, liée à notre ego. Le besoin de se sentir en contrôle, la peur de se faire écraser, envahir, humilier, de souffrir, la sensation de ne pas avoir de valeur, la peur de ne pas avoir de reconnaissance, de place ou de se faire prendre la sienne, la peur de se faire rejeter, la jalousie, l’envie, etc…
tout ça est lié à notre identification à l’ego et à la menace qu’il ressent à cause de tout ça, de ne plus exister, de disparaître et/ou de se faire rejeter seul sans aucun lien avec personne, donc de mourir et disparaître.
Si on savait que notre réalité n’était qu’une perception illusoire, on saurait que l’identité que nous nous sommes créée avec l’ego, ne serait là que pour nous permettre d’expérimenter pleinement notre passage sur terre, mais c’est tout, pas plus. En « sachant » que cet ego n’est qu’une création artificielle, n’est qu’un rôle que nous jouons et si nous connaissons la vraie identité de l’acteur qui joue (l’essence de notre être), alors tout changerait dans notre vie, en fait.
Quand l’acteur joue un rôle, il le fait en conscience, il sait que ce n’est pas lui, que ce qu’il fait ou dit ne représente pas, ou pas forcément, ce qu’il ferait ou dirait naturellement, ne le représente pas dans sa nature profonde.
Il « s’identifie » temporairement au personnage qu’il joue pour que la pièce dans laquelle il intervient soit cohérente. Il le fait consciemment. Il joue le rôle qui lui a été attribué pour que l’histoire et les interactions aient un sens dans son contexte.
Même si ce qu’il joue peut le toucher d’une manière ou d’une autre, au fond de lui il sait que ce n’est pas sa réalité. Il est tout à fait capable de s’analyser et de se « désidentifier » à volonté de ce rôle pour sortir de cette histoire. Il n’est pas réellement pris par les intrications de l’histoire.
Et quand l’acteur meurt dans l’histoire, il disparaît de l’écran, mais la personne est toujours en vie, elle continue son existence ailleurs, dans une autre histoire.
Si nous-même, avions cette même conscience de notre vie, nous ne serions plus prisonniers de nos angoisses existentielles de disparaitre ou de se faire rejeter. La mort elle-même ne nous ferait plus peur car nous saurions que ce n’est juste que la fin d’un rôle, la sortie d’un écran. Mais nous saurions que notre existence continue dans une autre histoire avec peut-être d’autres acteurs.
Nous pourrions alors apprécier beaucoup plus pleinement notre vie et nos interactions, car nous saurions que ce que nous expérimentons, notre personnage, n’est qu’un rôle joué temporairement et ce qui lui arrive ne menace pas son identité.
Nous pourrions toujours expérimenter la douleur physique, comme dans n’importe quel rêve, mais elle serait juste vécu comme telle, sans nous faire craindre pour notre identité.
Donc toutes les guerres, les disputes, les tensions, liées à des egos qui ont peur de disparaître ou de se faire rejeter, n’existeraient plus. Les relations seraient beaucoup plus saines et authentiques, car nous ne serions plus prisonniers des angoisses de l’ego et ne les projetterions plus sur l’autre.
Même la séparation (de la mort) ne serait plus une souffrance car nous saurions que ce n’est qu’une mise à distance temporaire, juste le temps que nous finissions nous aussi notre rôle ici.
Mais tout ça, comment le savoir ?
Fév 14 2024
Réalité ou illusion 6/6
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Une des grandes sources de discordes (et donc de souffrances) que nous pouvons expérimenter dans notre vie est pour une grande part, si ce n’est la totalité, liée à notre ego. Le besoin de se sentir en contrôle, la peur de se faire écraser, envahir, humilier, de souffrir, la sensation de ne pas avoir de valeur, la peur de ne pas avoir de reconnaissance, de place ou de se faire prendre la sienne, la peur de se faire rejeter, la jalousie, l’envie, etc…
tout ça est lié à notre identification à l’ego et à la menace qu’il ressent à cause de tout ça, de ne plus exister, de disparaître et/ou de se faire rejeter seul sans aucun lien avec personne, donc de mourir et disparaître.
Si on savait que notre réalité n’était qu’une perception illusoire, on saurait que l’identité que nous nous sommes créée avec l’ego, ne serait là que pour nous permettre d’expérimenter pleinement notre passage sur terre, mais c’est tout, pas plus. En « sachant » que cet ego n’est qu’une création artificielle, n’est qu’un rôle que nous jouons et si nous connaissons la vraie identité de l’acteur qui joue (l’essence de notre être), alors tout changerait dans notre vie, en fait.
Quand l’acteur joue un rôle, il le fait en conscience, il sait que ce n’est pas lui, que ce qu’il fait ou dit ne représente pas, ou pas forcément, ce qu’il ferait ou dirait naturellement, ne le représente pas dans sa nature profonde.
Il « s’identifie » temporairement au personnage qu’il joue pour que la pièce dans laquelle il intervient soit cohérente. Il le fait consciemment. Il joue le rôle qui lui a été attribué pour que l’histoire et les interactions aient un sens dans son contexte.
Et quand l’acteur meurt dans l’histoire, il disparaît de l’écran, mais la personne est toujours en vie, elle continue son existence ailleurs, dans une autre histoire.
Nous pourrions alors apprécier beaucoup plus pleinement notre vie et nos interactions, car nous saurions que ce que nous expérimentons, notre personnage, n’est qu’un rôle joué temporairement et ce qui lui arrive ne menace pas son identité.
Nous pourrions toujours expérimenter la douleur physique, comme dans n’importe quel rêve, mais elle serait juste vécu comme telle, sans nous faire craindre pour notre identité.
Donc toutes les guerres, les disputes, les tensions, liées à des egos qui ont peur de disparaître ou de se faire rejeter, n’existeraient plus. Les relations seraient beaucoup plus saines et authentiques, car nous ne serions plus prisonniers des angoisses de l’ego et ne les projetterions plus sur l’autre.
Même la séparation (de la mort) ne serait plus une souffrance car nous saurions que ce n’est qu’une mise à distance temporaire, juste le temps que nous finissions nous aussi notre rôle ici.
Mais tout ça, comment le savoir ?
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