Définir un plan d’action clair et réaliste: par où commencer?

Dans l’article précédent (J’ai cru que je pouvais réaliser un rêve…) je vous ai parlé de comment je m’y étais pris pour mettre à plat mon objectif et définir les étapes pour y arriver, grâce à la technique de visualisation d’objectif, tirée de la PNL.

Ici, je vous propose une autre alternative, aussi tirée de la PNL:

 

Le rétro-planning

C’est une méthode assez simple qui permet de voir toutes les étapes nécessaires pour arriver à l’objectif, mais cette fois-ci en partant de la fin, par ordre anti-chronologique.

 

Par exemple, MON OBJECTIF est de:

Etre préparé physiquement pour grimper le Mont Blanc.

Dans un premier temps, je ne m’occupe pas du temps qu’il me faudra pour y arriver.

A chaque fois, je vais me poser la question:

Qu’est-ce que je dois être capable de faire/ de quoi j’ai besoin pour arriver à cette étape?

  •  Si je veux être capable de grimper le Mont Blanc, qu’est-ce que je dois être capable de faire?
      • Je dois être capable de faire de la haute montagne


  • Pour faire de la haute montagne, qu’est-ce que je dois d’abord être capable de faire?
      • D’abord de la moyenne montagne


  • Pour faire de la moyenne montagne, qu’est-ce que je dois être capable de faire?
      • De la marche en basse montagne.


  • Si je n’ai jamais fait de montagne, de quoi j’aurais besoin avant pour tenir un minimum le coup?
      • M’entraîner physiquement, par exemple faire du footing.


  •  Si je veux faire du footing, de quoi j’ai besoin?
      • Il faut d’abord que je m’équipe, et que je m’achète une paire de basket.

 

Conclusion: la toute première chose à faire si je veux être prêt physiquement pour grimper le Mont Blanc, c’est de m’acheter une paire de basket.

A première vue, comme ça, c’est ce qui vous était venu à l’idée? Pas sûr hein? 😉

Ca peut paraître dérisoire mais si je ne m’achète pas cette paire de basket, jamais je ne serai capable de le grimper, ce Mont Blanc.

 


Imaginez.

Si je ne m’équipe pas pour courir, jamais je ne courrai, donc jamais je ne serai prêt pour faire de la basse montagne, encore moins de la moyenne, et n’en parlons pas pour la haute… et le Mont Blanc ne restera qu’à l’état d’imaginaire.

Evidemment l’exemple est très simplifié, et il y aurait besoin de beaucoup plus d’étapes supplémentaires et surtout de les décrire de façon plus précise, concrète, et avec des délais.

 

Ce que cet exemple nous montre est que:

      1. Si on ne sait pas par où commencer, ça peut être une excellente méthode pour le déterminer.
      2. La première étape n’est pas toujours celle à laquelle on aurait pensé en premier abord.
      3. Un voyage de 1000km commence par 1 pas. Si on ne fait pas ce premier pas, le reste ne suivra jamais.

 

Même si un projet nous parait énorme, inatteignable, plus on le découpe en petites étapes, plus on a de chances d’y arriver, et surtout de le commencer.

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Et vous, avez-vous déjà été confronté à des projets où vous ne saviez pas par où commencer?

Comment vous y êtes-vous pris?