L’autorité, sous couvert de protection, de nous faire progresser peut, volontairement ou non, nous asservir et nous avilisser alors qu’elle est censée nous protéger.
Dans ce cas nous perdons alors toute notre capacité de réflexion personnelle, de prise de recul et de discernement sur les actions imposées par cette autorité.
Plus inquiétant encore, nous pouvons nous déresponsabiliser complètement des conséquences de nos actes, car c’est l’autorité qui nous l’a demandé, et nous les justifions même, en nous donnant bonne conscience, sous prétexte de respecter cette autorité qui nous « veut du bien ».
A partir de là, nous allons suivre aveuglement les consignes qu’on nous donne, sans aucunement les remettre en question, ni sans savoir si ce sont les plus adaptées ou les plus efficaces dans une situation donnée. Et nous pouvons même aller jusqu’à dénigrer ou culpabiliser celles et ceux qui auraient l’audace de douter des décisions de cette autorité, et de ne pas les suivre, en les accusant eux-même d’inconscients et d’irresponsables…
Une expérience a été menée entre 1960 et 1963 par Stanley Milgram, psychologue américain, pour étudier les processus de soumission à une autorité que l’on juge compétente et notamment pour expliquer les atrocités commises dans les camps de concentration pendant la deuxième guerre mondiale.
Cette expérience a été mise en scène dans le film « I comme Icare » réalisé en 1979 par Henri Verneuil.
Je vous propose d’en voir un extrait assez révélateur et de le laisser à votre réflexion :
Avr 14 2020
Ou comment l’autorité peut nous déresponsabiliser
L’autorité, sous couvert de protection, de nous faire progresser peut, volontairement ou non, nous asservir et nous avilisser alors qu’elle est censée nous protéger.
Dans ce cas nous perdons alors toute notre capacité de réflexion personnelle, de prise de recul et de discernement sur les actions imposées par cette autorité.
Plus inquiétant encore, nous pouvons nous déresponsabiliser complètement des conséquences de nos actes, car c’est l’autorité qui nous l’a demandé, et nous les justifions même, en nous donnant bonne conscience, sous prétexte de respecter cette autorité qui nous « veut du bien ».
A partir de là, nous allons suivre aveuglement les consignes qu’on nous donne, sans aucunement les remettre en question, ni sans savoir si ce sont les plus adaptées ou les plus efficaces dans une situation donnée. Et nous pouvons même aller jusqu’à dénigrer ou culpabiliser celles et ceux qui auraient l’audace de douter des décisions de cette autorité, et de ne pas les suivre, en les accusant eux-même d’inconscients et d’irresponsables…
Une expérience a été menée entre 1960 et 1963 par Stanley Milgram, psychologue américain, pour étudier les processus de soumission à une autorité que l’on juge compétente et notamment pour expliquer les atrocités commises dans les camps de concentration pendant la deuxième guerre mondiale.
Cette expérience a été mise en scène dans le film « I comme Icare » réalisé en 1979 par Henri Verneuil.
Je vous propose d’en voir un extrait assez révélateur et de le laisser à votre réflexion :
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