Juil 2 2012
Quel pouvoir ont les mots?
Les mots peuvent engendrer des maux et peuvent aussi en guérir.
Le saviez-vous?:
Dans notre communication, 93% de l’impact de ce que l’on dit vient de notre non verbal, et 7% seulement vient des mots en eux-mêmes, du verbal.
C’est ce qu’a révélé une étude faite par Albert Mehrabian (professeur en psychologie à l’université de Californie, L.A.) sur la différence d’impact entre le message verbal et non verbal (voir aussi l’article « La relation?… Tu parles?!« ):
Si les mots en eux-mêmes ne peuvent pas tuer, l’impact qu’on leur laisse avoir sur nous peut être dévastateur ou au contraire salvateur.
Aujourd’hui de plus en plus, la communication se fait à distance et sans le contact visuel, ni même auditif : email, texto, etc… (j’en parle aussi dans cet article).
Dans ces cas-là, le choix des mots utilisés prend toute son importance.
- Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous une histoire que j’ai lue il y a quelque temps (dont je ne me souviens plus la source) et qui parle du pouvoir des mots et des pensées.
L’histoire se passe lors d’une conférence
Le sujet de la conférence:
Le pouvoir des mots et des pensées sur les gens.
A un moment, au cours de la discussion, un participant, pas d’accord avec l’animateur, lève la main et lui rétorque:
« C’est bien joli ce que vous nous dites mais moi je n’y crois pas. Ce n’est pas parce-que je vais répéter bonheur, bonheur, bonheur ou joyeux, joyeux, joyeux, que je vais me sentir heureux. Et de répéter le mot « malheur » ne va pas me rendre plus malheureux. Ce ne sont que des mots, rien de plus. Les mots n’ont pas de pouvoir…«
L’orateur lui renvoit alors aussi sec, en pleine figure:
« Taisez-vous espèce d’imbécile, vous n’avez absolument rien compris à ce que je viens de dire, vous n’êtes qu’un incapable stupide qui ne comprendra jamais rien à rien!«
Le participant devient comme paralysé par la réponse violente qui vient de lui être faite. Une colère explosive commence à monter en lui et il s’apprète à lui renvoyer une réponse tout aussi cinglante.
A ce moment l’orateur reprend la parole sur un ton calme et confus, en levant la main:
« Je m’excuse de ma réaction. Je me suis emporté. je ne voulais absolument pas vous blesser. Je vous prie d’accepter mes plus sincères excuses.«
Le participant se calme alors doucement, et des murmures se font entendre dans l’assemblée.
Et l’orateur de rajouter alors:
« Vous avez maintenant la réponse à votre remarque: quelques mots ont déclenché chez vous une très grande colère, et d’autres vous ont calmé.
Vous comprenez mieux, maintenant, le pouvoir des mots? »
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Vous avez des réactions, des commentaires par rapport à l’histoire, l’article, les images? N’hésitez pas à les partager ci-dessous.
zenie
1 août 2012 @ 09:18
Bonjour Philippe, les mots ont beaucoup de pouvoir. Nous devrions réfléchir aux mots que nous employons car même sans intention de nuire, nous pouvons heurter l’autre par un simple mot. J’ai relu hier les accords toltèques et c’est bien le sens du premier accord : Que votre parole soit impeccable.
zenie
Philippe
1 août 2012 @ 11:30
Bien vu Zénie: que votre parole soit impéccable.
Tout à fait d’accord.
🙂
Mieux se connaitre pour être plus efficace : Révolution Personnelle
23 octobre 2012 @ 01:20
[…] quand il commence à y avoir des désaccords : il faut discuter, négocier et en général, soit il pousse une gueulante et ça se calme (parfois), ou soit il prend sur lui et accepte des conditions qui ne lui […]
rima
17 février 2013 @ 18:22
Bonjour,
vous parlez du pouvoir des mots(des paroles), mais parfois(et assez souvent d’ailleur) le pouvoir du silence et encore bcp plus éloquent que celui des mots. dans bcp de situations, le silence est bcp plus destructeur que la plus blessante des insultes.
Philippe
17 février 2013 @ 18:40
Bonjour Rima,
Merci pour ce complément.
Même si on dit que « la parole est d’argent, le silence est d’or », il est vrai que parfois on peut avoir très mal avec des silences, quand on aimerait des mots en réponse.
Et en même temps, un silence c’est aussi une réponse. Par contre, ce qui est dur avec le silence, c’est que l’on ne sait pas toujours ce qu’il veut dire, et peut laisser libre cours à notre interprétation. Et ça peut vite devenir difficilement supportable.
🙂
goworuchin
29 octobre 2020 @ 10:15
Bonjour, il y’a également peut être à prendre en compte les interprétations faites par les personnes au sujet des mots employés dans les débats, les discours et autres.