Mai 27 2013
Libérez-vous de votre famille : le fantôme dans la crypte (vidéo)
Je n’ai pas pu me contrôler, c’était plus fort que moi.
Je n’ai rien pu faire, c’est parti tout seul.
Qui ne s’est pas déjà fait ces remarques?
- Mais de quoi parle-t-on ?
- Qu’est-ce qui est plus fort que moi ?
- Qu’est-ce qui prend le dessus quand je ne me contrôle plus ?
Une théorie mise au point courant du 20ème siècle, et qui n’a cessé d’être validée par la suite, parle de mémoires familiales non résolues, transmises inconsciemment au fil des générations, et qui reviendraient régulièrement à la surface, sous forme d’événements, non contrôlés consciemment, jusqu’à ce qu’une réponse satisfaisante y soit apportée:
Cette approche s’appelle : la psychogénéalogie, ou analyse transgénérationnelle.
Dans cette première partie, Pierre Ramaut, analyste transgénérationnel à Mons en Belgique, et auteur du site www.geneasens.com, nous explique cette approche de façon concrète, claire et précise, son origine, et ce qu’elle apporte.
Je vous laisse découvrir en vidéos.
Vidéo 1 (8 minutes)
- Origine de la psychogénéalogie
- Qu’est-ce que la hantise ?
- Ce qu’il se passe si on soigne une feuille de l’arbre généalogique
- Ce qu’est l’inconscient familial et l’effet ventriloque
Vidéo 2 (8 minutes)
- La différence entre la psychanalyse « classique » et la psychanalyse trans-générationnelle
- Ce qu’est un génosociogramme
- L’impact que peut avoir l’histoire familiale sur soi
- L’intérêt de faire son génosociogramme
- Pourquoi beaucoup d’analyses « classiques » ne se clôturent pas ?
Dans la deuxième partie, Pierre nous parlera
- des mécanismes de transmission des « fantômes »
- de l’impact de la transformation d’un membre sur tout le reste de la famille
- Des découvertes scientifiques qui appuient cette approche
- Et bien d’autres chose encore…
Et vous, que pensez-vous de cette approche ? Quels échos en avez-vous eu?
Partagez vos réactions dans les commentaires ci-dessous. 🙂
Amasten
2 juin 2013 @ 10:18
Combien de fois il m’est arrivé de me demander pourquoi j’avais agi d’une certaine façon à un moment donné ! :p Est-ce aussi pour cela que l’on retrouve souvent chez des enfants les traits de caractères de leurs parents ou grands parents ?
Philippe
4 juin 2013 @ 19:04
Bonjour Amasten,
Merci pour le commentaire.
Je ne pense pas que ce soit la seule cause, mais il semblerait en effet que ça puisse y contribuer, en plus de la perception de la part des enfants, de l’éducation donnée par leurs parents.
Parce-que si les parents transmettent inconsciemment (ou consciemment) des choses à leurs enfants, les enfants vont aussi avoir leurs propres façons de l’intégrer et de l’interpréter.
Du coup, on peut aussi avoir des enfants qui ont des traits de caractère complètement différents de ceux des parents. 🙂
marie rachel jolivet
3 juillet 2013 @ 18:44
cher Philippe, c’est vraiment remarquable cette interview ! et combien intéressant. J’ai fait ce travail (analyse avec génosociogramme), je peux témoigner de l’impact. Quant à dire que l’on « clôture » une analyse…. c’est une autre histoire. Même si la psychogénéalogie aide à élever le niveau de conscience, une analyse est elle jamais « clôturé » ? Les fantômes sont tenaces… Je voulais te signaler, si tu ne l’as pas lu, le très beau livre de Marie Balmary sur « Freud ou la faute cachée du père » qui remet Laios sur le tapis et dans lequel elle se livre à une sorte d’analyse jungienne du père de la psychanalyse, tout à fait passionnante et très reliée au sujet de tes vidéos…
Philippe
4 juillet 2013 @ 19:46
Salut Marie-Rachel,
Merci pour ton commentaire et pour l’enthousiasme qui se dégage de ce que tu dis. 🙂
C’est vrai que le fantômes sont tenaces, et même si parfois une « simple » prise de conscience peut les faire disparaitre, d’autres fois il en faut un peu plus pour les éliminer.
Je n’ai pas lu le livre de Marie Balmary. Je peux le rajouter à la liste des livres à lire… 😉
Par simple curiosité, qu’est-ce qu’elle lui fait à ce pauvre Laïos pour le mettre sur le tapis ?